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métissage - Page 2

  • Rugby, métissage culturel et fraternité

    D'où vient l'engouement actuel pour le rugby? Bien sûr, cet enthousisame aussi populaire que soudain peut trouver ses racines dans le fait que la compétition se déroule en France et est donc très médiatisée. Mais je crois qu'il n'y a pas que cela, et que cet passion peut aussi être liée au fait que le grand public reconnait dans ce sport des valeurs de fraternité, d'ouverture, de dialogue, de métissage culturel.. Par exemple, la notion de solidarité est une clef de la réussite d'une équipe, qui est constamment soulignée. On peut noter aussi que ce sport ne connaît pas le phénomène du hooliganisme présent dans d'autres pratiques sportives. Enfin, ce sport se distingue par la présence de rituels identifiant clairement une équipe: tout le monde a été impressioné des fameux kakas des All Blacks, différents des hakas des joueurs de Samoa ou de Tonga. On comprend, en voyant ces danses, que le métissage est une richesse, bien plus que l'uniformité ou la standardisation des pratiques que l'on observe dans d'autres sports.
    Métissage, respect de l'autre, non violence, solidarité: et si l'attrait du grand public pour ce sport venait de là? et si c'était le fait d'identifier dans ce sport des valeurs articulées à la notion de fraternité qui déclenchait cet engouement?

  • Etre cultivé aujourd'hui

    "Or pour moi, le culture, c’est tout ce qui refuse les similitudes, l’immobilisme des racines, les miroirs de la mémoire close, c’est tout de ce qui refuse -ou écarte- ce qui est exactement semblable ou similaire pour rechercher ce qui est différent, ce qui est dissemblable. Etre cultivé aujourd’hui, ce n’est pas lire Tacite ou Homère dans le texte (cela c’est de l’érudition), ce n’est pas non plus connaître par cœur les composantes chimiques du sol de Mars ou de Saturne, c’est tout simplement admettre -jusqu’en sa propre création- la culture des autres; c’est même au besoin se mêler à elle et la mêler en soi. Etre cultivé aujourd’hui c’est porter en soi, à sa mort, des mondes plus nombreux que ceux de sa naissance. Etre cultivé aujourd’hui, c’est être tissé, métissé par la culture des autres.”
    Jacques Lacarrière