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Biologie - Page 3

  • Jeux vidéos ou émissions TV violentes: elles modifient le fonctionnement cérébral de l'enfant

    Une étude récente (pour plus de détails, voir http://www.sosparents.org/Brain%20Research%20Study.htm ou http://www.killology.com/new_media_vio.htm) est venue confirmer ce que beaucoup redoutaient déjà: le fonctionnement cérébral est altéré chez les adolescents ayant beaucoup pratiqué les jeux vidéos violents ou regardé des films violents à la télévison. En effet, ces adolescents présentent un déficit du fonctionnement du cortex frontal. Le cortex frontal est une région du cerveau très développée dans l'espèce humaine: en effet, c'est la région du cerveau qui distingue le plus l'homme des autres mammifères. Cette région du cerveau est sollicitée par les fonctions d'inhibition (qui nous permet d'inhiber les comportements indésirables, comme par exemple l'agressivité), la résolution de problèmes complexes, certaines formes de mémoire, les fonctions de planification (prévoir les conséquences de nos actes), les jugements esthétiques et moraux, etc.. Son altération chez les adolescents exposés à cette violence médiatique suggère qu'ils risquent de présenter des dysfonctions de ces processus, ce qui est plus qu'inquiétant et confirme qu'exposer des enfants à cette violence n'est pas neutre, et peut avoir des conséquences durables. Prenons garde, donc!

  • Pourquoi Waston a tort en affirmant qu'il y a des différences d'intelligence entre races

    Scandale! Watson, celui là même qui a, avec Crick, été à l'origine de l'une des plus fantastiques découvertes de la biologie au cours du XXème siècle (Crick et Watson ont contribué, avec d'autres chercheurs restés dans l'ombre, à la découverte la structure de l’ADN et ont obtenu en 1962 le Prix Nobel de médecine), a fait dans le Sunday Times du 14 octobre des déclarations ahurissantes concernant les différences d'intelligence qui existeraient entre blancs et noirs. Il a été aussitôt suspendu des fonctions qu'il occupait à la direction de l'institut de recherche de Long Island (nord-est des Etats-Unis). Evidemment, le prix Nobel de Watson peut donner du crédit à de tels propos. Pourtant, il faut savoir que ces déclarations sont totalement infondées, et cela pour au moins deux raisons: a) l'intelligence n'est pas une entité, mais un concept. En tant que tel, elle ne peut être mesurée. On ne peut mesurer qu'un facteur très indirect: le quotient intellectuel (le fameux QI). Et le QI ne mesure pas l'intelligence, mais une performance à un test. Mesure réductrice donc, ne reflétant que très partiellement l'intelligence puisque d'autres facteurs, comme le niveau socio-culturel, peuvent l'influencer; b) les rares études qui ont montré une différence de QI entre races n'ont pas tenu compte des facteurs de correction nécessaires, en particulier la correction de niveau socio-économique. Lorsque l'on tient compte de ces facteurs non spécifiques, la différence disparaît.
    Leçon de l'histoire: ne jamais tenir compte de la notoriété de quelqu'un pour se faire une opinion, mais faire l'effort de se renseigner soi même, histoire d'être acteur de ses pensées!

  • Livre

    Ca y est, mon livre est sorti (eh oui, j'ai écrit un livre.. son titre: Biologie des émotions, cf le lien dans la colone de droite)). Le lien avec la fraternité me direz vous? C'est très simple: il s'agit d'un manuel de biologie, mais j'essaie de mettre en valeur des auteurs qui présentent le vivant d'une manière non réductionniste, en tenant compte de l'expérience subjective. Parce que je crois que la vision réductionniste, si courante en biologie, donne une vision de l'homme comme un être écrasé par des forces toutes puissantes (les gènes, le fonctionnement du cerveau, l'évolution) sur lesquelles il n'a aucune emprise. Or, un tel homme n'est guère capable de relations et de dialogue avec les autres, n'est guère capable d'ouverture à l'altérité, n'est guère capable d'un comportement juste et tourné vers les autres. Comme quoi, la possibilité de la fraternité trouve aussi ses origines dans la façon de décrire le vivant.