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don

  • Bonne année!

    En cette période, nous recevons des voeux de toutes sortes:  prospérité, santé, succès.. j'en passe, et des meilleures. Ces souhaits sonnent souvent creux, car ils reposent sur l'idée que celui qui les reçoit n'a rien à faire et que le meilleur va lui tomber dessus, directement du ciel! C'est quand même peu vraissemblable, et ne sert à rien. Mais que souhaiter alors? Je préfère une formule du genre: une année pleine de fraternité donnée et reçue. Pourquoi? d'une part, parce qu'ici, on souhaite à l'autre quelque chose qui peut se produire, s'il se met à agir. D'autre part, parce qu'être heureux, n'est-ce pas précisément cela? plutôt donc que de souhaiter du bonheur, je préfère souhaiter ce qui, selon moi, y conduit..

  • Etre et avoir

    Ce soir, endormons nous en méditant cette phrase de l'Abbé Pierre: "Qui jouit d’un bien et ne sait le donner en est non le possesseur mais le possédé." Cela donne à rélféchir au milieu de ce tohu-bohu où l'argent semble le roi!

  • Lectures autour du don

    Ce matin, pour démarrer ma journée, je lisais un texte de Chiara Lubich. Elle parlait de la différence entre le bien être et le bonheur. J'y réfléchissais, en me disant que c'était profondément vrai, et que peut être le bonheur était même dans ce qui peut sembler le contraire du bien être, à savoir le "don".
    Ce soir, pour conclure ma journée, je parcours le journal "Le Monde". J'y apprend qu'aujourd'hui Bill Clinton publie simultanément dans plusieurs pays son dernier livre intitulé: "Donner : comment chacun de nous peut changer le monde" (paru chez Odile Jacob, 300 pages, 21,50 euros). Dans un article paru dans le même journal, l'auteur déclare "J'ai fait de mon mieux dans ce livre pour démontrer que toutes sortes de dons peuvent produire un changement positif en profondeur, que chacun a un don précieux à faire et que d'innombrables individus et associations ont besoin d'aide. Bien entendu, chacun doit décider ce qu'il se sent moralement tenu de faire et ce qui le rendra heureux. Toutes les religions évoquent l'obligation que nous avons de nous aider les uns les autres." ou "Qui est le plus heureux ? Celui qui unit ou celui qui divise ? Celui qui construit ou celui qui détruit ? Celui qui donne ou celui qui prend ? Je crois que vous connaissez la réponse. Que ce soit au bout de la rue ou de l'autre côté de l'océan, le monde a besoin de vous. Donnez."
    Quelles convergences, n'est ce pas? et comme je suis d'accord avec cette idée que le bonheur est dans le don!