L'emploi ? Là, le lien avec la fraternité semble évident. Ce n'est guère fraternel de ne pas proposer à tous une façon de trouver une place valorisante dans la société. Travailler est d'aileurs un droit reconnu dans le préambule de notre consitution.
J’ai lu deux contributions qui m’ont fait réfléchir ces derniers temps : celle de Louis Chauvel, sociologue, Professeur à Sciences Po, qui dans un entretien reproduit dans le Monde (édition du 20 janvier) dit que « la seule façon de sortir de cette situation de chômage de masse [...] est de penser de nouveau au long terme. [...] les programmes aujourd'hui ne proposent pas une grande vision de long terme [...] ils s'attaquent avant tout aux symptômes, et non pas au fond du problème. » Et une autre, de Vincent Champain, économiste, sur le site de Telos (http://www.telos-eu.com/2007/03/les_emplois_bayrou.php) qui voit les programmes de certains candidats comme « une série de propositions pour l'emploi visiblement construites sans analyse sérieuse des causes profondes du chômage, et des leviers à mobiliser pour résoudre ces problèmes ». Et c’est vrai, quand on regarde de près ce que proposent les candidats (cf. la grille de lecture), on se sent pas toujours l’envie de prendre le problème à bras le corps, en en cherchant les causes, et en essayant d’agir dessus. On voit plutôt une série de mesures, dont on ne perçoit pas toujours la cohérence d’ensemble, ni le lien avec les causes profondes du chômage.
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Politique et fraternité: l'emploi