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réconciliation

  • Réconcilier des théories opposées

    Je suis chercheur, spécialisée dans le domaine de la dépresion, la maladie du siècle. Actuellement, deux théories s'opposent: pour l'une d'elles (que j'ai contribué à promouvoir) le problème vient d'un déficit de nouveaux neurones dans le cerveau, et pour l'autre, c'est une affaire d'hormones du stress, libérées de façon incontrolable. Chercher à construire la fraternité signifie aussi regarder l'autre, le différent, l'ennemi en se disant qu'il a quelque chose à nous apporter. Et dans mon cas, cela veut donc donc dire considérer la théorie opposée en pensant qu'elle contient quelque chose de juste. Changer ainsi de regard m'a permis, avec quelques uns de mes étudiants, de faire des expériences qui ont abouti à réconcilier les deux théories opposées, en montrant que le rôle des nouveaux neurones du cerveau était, entres autres, de contrôler les hormones du stress. Les deux théories sont donc justes toutes les deux, l'une complétant l'autre. Cette découverte va permettre de trouver de nouveaux traitements pour cette maladie encore difficle à soigner. La fraternité peut donc avoir des résultats plus qu'efficaces! j'ai pu communiquer mes travaux à des congrès scientifiques, et j'ai pu constater que réconcilier ainsi les opposés était en général très bien acceuilli. Récemment, la découverte a été publiée dans un grand journal scientifique, et a fait l'objet de beaucoup de communication dans les médias (plus de 150 articles), à la fois locaux (TV, radio, journeaux), nationaux (par exemple sur la radio mais aussi dans des magazines féminins) et même internationaux (jusqu'en Australie et au Vietnam).. Je regrette juste de ne pas parvenir à faire ressortir ma joie la plus grande, celle d'avoir contribué à cette réconciliation!