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santé

  • Fraternité et politique: la santé

    Et la santé alors ? La dette cumulée de notre sécurité sociale étant voisine de 100 milliards d’euros, il y a de quoi s’interroger. Comment faire pour garder un système de santé fraternel ? La question est d’autant plus lancinante que certains s’inquiètent, en pointant du doigt le vieillissement de la population comme un facteur potentiel d’augmentation de ce déficit. Pourtant, des études récentes montrent que c’est loin d’être le cas et que l’accroissement des dépenses de santé est plutôt dû aux améliorations tant dans le domaine du diagnostic que dans celui du traitement. Autrement dit, ce qui coûte cher ce sont surtout les très gros équipements, à la pointe de la technologie, qui permettent d’améliorer un diagnostic précoce des maladies (scanners et autres IRM) et les techniques de plus en plus perfectionnées pour traiter des pathologies jusqu’alors incurables. Il ne s’agit guère de dépenses inutiles donc. On ne peut que s’en réjouir, car cela contribue grandement à l’amélioration de la longévité et à un bon niveau de santé. Difficile donc de réduire les dépenses, puisqu’elles sont plutôt justifiées. Que proposent alors les candidats pour réduire le déficit ? Vous trouverez leurs propositions dans la grille de lecture : je n’ai pas vu de proposition qui affronterait courageusement cette question. Que faire alors ? S’indigner de ce manque de courage généralisé ? Je me dis que souvent le manque de courage vient d’un manque de soutien. Que peut être si les candidats sentaient une attitude de l’opinion publique plus positive, plus responsable, ils oseraient davantage. Balayons donc d’abord à notre porte avant de lancer la pierre.