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Fraternité et politique: la dette

Dette et fraternité ? Le lien est évident : ne pas laisser aux générations futures une dette que nous aurions contracter et qu’elle devra rembourser. Dans le genre « après nous, le déluge ». Dans ce cadre, on peut estimer acceptables certaines dettes lorsqu’elles permettent des investissements qui amélioreront la vie des générations futures, mais vouloir limiter absolument les dettes qui sont la conséquence d’un train de vie trop élevé. Actuellement, le déficit est constant au point que la dette publique est estimée à 65% du PIB. La France a ainsi le déficit public le plus élevé des pays de la zone euro (2,6% du PIB), après l’Italie, la Grèce et le Portugal.
Que proposent les candidats ? Nicolas Sarkozy s’est engagé à réduire le déficit budgétaire à 1,5% du PIB dans les 5 ans qui suivraient son élection et à ramener la dette publique en dessous des 60% ; sans s’engager sur une cible chiffrée, Ségolène Royal a annoncé qu’elle voulait réduire les déficits et la dette et François Bayrou a annoncé vouloir supprimer le déficit de fonctionnement de l'Etat en trois ans et d’inscrire dans la Constitution l'interdiction pour l'Etat de présenter un budget en déficit. Pourtant, quand on regarde le chiffrage des différents programmes, on reste sur sa fin : le coût de celui de Monsieur Sarkozy est estimé à 51,83 milliards d’euros, celui de Madame Royal à 62.68 milliards et celui de Monsieur Bayrou à 11.2 milliards. Difficile de réduire le déficit et la dette avec de tels chiffrages !
Parfois, la fraternité peut être « mal placée » : on veut venir en aide à tout le monde tout de suite, sans assumer le coût de ces mesures. Pire encore : en en faisant porter sur les générations futures.

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