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Fraternité dans l'économie

Dans sa treizième édition parue aujourd'hui, le Rapport moral sur l'argent dans le monde édité par l'Association d'économie financière, en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dresse un bilan de l'économie mondiale. medium_3b11069a.jpg L'objectif est de "rendre compte des bonnes pratiques qui émergent et parviennent à concilier les critères de bonne gestion et de rentabilité avec des principes tels que l'équité et la solidarité, tout en restant vigilant sur les problèmes qui perdurent, en matière de gouvernance, de scandales financiers ou de blanchiment d'argent." On peut donc dire que ce rapport pointe sur des pratiques plus fraternelles dans le domaine de l'économie. Et que montre-t-il?
Le phénomène le plus frappant est la montée en puissance des grandes fondations américaines dans le domaine de l'aide au développement, actives dans les secteurs de la santé, de l'agriculture ou de l'environnement. La part que ces fondations consacrent au financement d'actions à caractère international ne cesse d'augmenter et atteint 2,9 milliards d'euros en 2006. Il faut comparer ce chiffre à celui de l'aide publique au développement de la France (3,1 milliards d'euros), ce qui montre que les fondations privées financent l'aide internationale à un niveau équivalent à celui des Etats. Personnellement, j'y vois un aspect positif pour la fratenité, car cela permet d'augmenter le niveau global des aides reçues. Cela signifie aussi que les citoyens qui financent ces actions sont des acteurs de la fraternité. Et ils sont de plus en plus nombreux.. La fraternité est donc en progrès, y compris dans le domaine de l'économie.

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