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La réforme du FMI

L'un des grands reproches que l'on fait généralement au FMI est que ce fond impose des décisions budgétaires drastiques aux pays les plus pauvres, entraînant parfois des résultats désastreux pour les populations, sans que ces derniers n'aient le droit à la parole. Le projet de Dominique Strauss-Kahn, candidat à la présidence du FMI, de donner une part plus large aux pays pauvres dans le processus de prise de décision du FMI est donc un projet qui devrait permettre d'améliorer ce système de façon notable. En effet, le candidat avance l'idée que certaines décisions nécessiteraient l'approbation d'une majorité des pays membres et souhaite une plus forte représentation des pays pauvres et émergents au sein du personnel du FMI, de sorte qu'il ait une meilleure connaissance des pays qu'il conseille.
Il me semble que cette proposition est pertinente, car je pense que l'aide au développement ne peut être efficace que dans le cadre d'un dialogue respectueux, dans lequel chacune des parties est écoutée et prise en compte. La fraternité suppose toujours la réciprocité dans la prise de décision. Un échange disymétrique, dans lequel l'une des parties impose son point de vue (même si elle estime ce point de vue fondé et orienté sur le bien de l'autre) ne peut être fraternel.

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