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Développement

  • Haïti..

    En ce moment, tous les journeaux font la "Une" sur le drame qui secoue Haïti.. ; c'est normal, et indispensable, car c'est le meilleur moyen de promouvoir des actions qui permettent de tendre la main à tous ceux qui sont touchés par cette catastrophe. Il y a cependant deux choses qui me gènent dans le traitement que font les médias: a) les médias occidentaux font semblant d'ignorer notre part de responsabilité dans cette catastrophe. Vous me direz que vous n'y êtes pour rien et que personne ne peut éviter un tremblement de terre. Certes. Mais si tout s'est effondré à ce point, s'il y a une désorganisation si massive, c'est en raison de la pauvreté économique de cette île. Et cette pauvreté est aussi la conséquence  de la politique de la France à son égard. Tout le monde sait qu'en 1825 cet état a été condamné à verser à la France une dette de 150 millions de francs or en échange de son indépendance (soit le budget annuel de la France de l'époque). Plusieurs sources estiment que cela correspond à 21 milliards de dollards actuels (pour comparaison, le plan de relance de l'économie française est de 26 milliards d'euros), et cela a définitivement handicapé le développement de ce pays. Aujourd'hui, les habitants en paient le prix fort, et nous y avons notre part de responsabilité. Faire quelque chose pour tendre la main à ces personnes n'est donc que rétablir la justice. ; b) dans les médias, les habitants sont souvent présentés comme des personnes sans ressources. Mais il ne faut pas oublier que sur le plan intellectuel, ce pays est en pleine effervescence, et que ses ressources en matière de créativité sont immenses. Par exemple, en 2009, 11 prix littéraires majeurs ont été attribués à des écrivains de ce pays!! Ne l'oublions pas, et tenons en compte dans notre manière de réagir..

  • Voyage africain (suite)

    Et là, nous retrouvons l'ambiance des grandes villes africaines. Nous sommes au bord de l'océan, le climat ici est difficile à supporter en raison de la moiteur de l'air.. On peut bien sûr se rafraîchir à l'aide des ventilateurs présents dans la maison, mais les coupures de courant sont fréquentes. Les plus riches ont un groupe électrogène, les autres attendent dans cette atmosphère saturée en humidité. Au loin, on entend des coups de tonnerre. Sans doute l'arrivée prochaine de la saison des pluies. Le lendemain, nous nous reposons: ballade en zem, déjeuner dans un restaurant au bord de la plage, courses. Le surlendemain, visite de notre projet au Bénin: un centre de formation pour adultes. Notre interlocuteur, Idrissou, est un jeune béninois, créateur d'une entreprise rentable, qui a tout laissé pour s'occuper d'action humanitaire auprès des siens. En discutant avec lui, je suis une nouvelle fois emmerveillée par ces jeunes africians qui se mettent au service des leurs. Après Iaovi et Alfred, c'est le troisième que nous rencontrons en une semaine. Avec des hommes de cette trempe, il y a beaucoup d'espoir pour ce continent! Mais l'heure avance, il nous faut rejoindre Lomé pour prendre l'avion qui nous ramène en France. Bref voyage, mais que d'enseignements et de souvenirs!

  • Voyage africain

    C'est le moment de quitter Alledjo pour le Bénin. Une rude journée de transport se prépare: d'abord quinze minutes de piste jusqu'au bitume, là bas nous montons dans le bus grâce auqeul nous parcourons environ 400 km jusqu'à Lomé, capitale du Togo, puis une voiture pour aller jusqu'à la station de taxis pour le Bénin, ensuite un voyage incomfortable (à 4 sur la banquette arrière du véhicule, les 2 autres passagers ne laissant qu'un tiers de la banquette pour les deux européennesque nous sommes, si bien que nous arrivons courbaturées), le passage de la frontière et ensuite l'arrivée de nuit à Cotonou.. Cotonou est une ville incroyable, située entre la mer au sud, un lac au nord, et à l'est et l'ouest les deux villes de Ouida et Porto Nuovo vec lesquelles elle fnira par fusionner. Impossile de circuler en voiture, tellement il y a des bouchons partout. Seule solution: prendre un zem (abréviation de zémidjans), c'est à dire une petite moto comme une 125 par exemple. Il y a en a environ 100 000 qui sillonnent la ville, sans autre plaque d'immatriculation qu'une plaque avec marqué "Dieu te bénisse" ou "Allah est miséricordieux". Cette absence de plaques ouvre l'avenue à toutes les fraudes, car comment repérer la moto qui a commis une infraction? le carburant est souvent frelaté (il a des oléoducs pas loin, de l'autre côté de la frontière avec le Nigéria. Nous trouvons deux chauffeurs de zems, qui n'hésitent pasà nous embarquer en prenant les bagages entre sur leurs bras, tout en conduisant.. Et nous finissons par arriver à bon port chez nos hôtes, deux membres de l'association résidant au Bénin.