C'est le moment de quitter Alledjo pour le Bénin. Une rude journée de transport se prépare: d'abord quinze minutes de piste jusqu'au bitume, là bas nous montons dans le bus grâce auqeul nous parcourons environ 400 km jusqu'à Lomé, capitale du Togo, puis une voiture pour aller jusqu'à la station de taxis pour le Bénin, ensuite un voyage incomfortable (à 4 sur la banquette arrière du véhicule, les 2 autres passagers ne laissant qu'un tiers de la banquette pour les deux européennesque nous sommes, si bien que nous arrivons courbaturées), le passage de la frontière et ensuite l'arrivée de nuit à Cotonou.. Cotonou est une ville incroyable, située entre la mer au sud, un lac au nord, et à l'est et l'ouest les deux villes de Ouida et Porto Nuovo vec lesquelles elle fnira par fusionner. Impossile de circuler en voiture, tellement il y a des bouchons partout. Seule solution: prendre un zem (abréviation de zémidjans), c'est à dire une petite moto comme une 125 par exemple. Il y a en a environ 100 000 qui sillonnent la ville, sans autre plaque d'immatriculation qu'une plaque avec marqué "Dieu te bénisse" ou "Allah est miséricordieux". Cette absence de plaques ouvre l'avenue à toutes les fraudes, car comment repérer la moto qui a commis une infraction? le carburant est souvent frelaté (il a des oléoducs pas loin, de l'autre côté de la frontière avec le Nigéria. Nous trouvons deux chauffeurs de zems, qui n'hésitent pasà nous embarquer en prenant les bagages entre sur leurs bras, tout en conduisant.. Et nous finissons par arriver à bon port chez nos hôtes, deux membres de l'association résidant au Bénin.