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Culture du don au bord de la piste

Les habitants du village nous offrent un repas: du fou-fou d'igname et du poulet, que nous mangeons ensemble avec les habitants, à l'aide de nos mains. Puis, après un rapide tour du village qui nous montre que les habitants ont déjà été destinataires d'autres projets humanitaires comme un puit et un dispensaire, nous reprennons la piste par un chemin assez accidenté. Il faut traverser à nouveau le village de Dussidé et là, un habitant nous arrête, en nous disant qu'il veut nous faire un cadeau. Il envoie un garçon attraper un jeune coq, et nous voilà dans la voiture en compagnie de l'animal vivant, dont les pattes ont été attchées pour l'empêcher de bouger. Nous somems, Patricia et moi, peu habituées à ce genre de compagnie caquetante! Il parviendra cependant à s'échapper au cours d'une pause que nous fîmmes pour le pick nick au bord d'un barage (Alfred avait tout prévu: eau, plat, fruits, même une table et des chaises!), et il s'agira alors de le rattraper..
Au cours du chemin qui nous ramène à Allédjo, je me dis que ces gens n'ont presque rien (quelques poules, un peu d'ignames), mais qu'ils donnent le peu qu'ils ont! c'est une belle leçon à retenir. Ils ont tant de choses à nous apprendre, qu'on revient enrichi de ce voyage africain de toutes leurs belles valeurs.

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