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  • Le trou d'ozone diminue plus vite que prévu, grâce aux efforts de tous

    Il y a 20 ans, la situation était alarmante: tout le monde parlait du "trou dans la couche d'ozone". Les représentants de 191 pays du monde se sont alors réunis sous l'égide des Natiosn Unies à Montréal, en 1987, pour se mettre d'accord sur un programme visant à éradiquer les causes de ce phénomène, à savoir les CFC. Les CFC sont des gaz chlorés longtemps utilisés dans les réfrigérateurs et les aérosols. Ils ont alors été remplacé par des substituts moins nocifs, les HCFC. Depuis, le trou dans la couche d'ozone s'est réduit de 0,3 % par an et Sylvie Lemmet, directrice de la division technologie, industrie et économie du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) pense que "aujourd'hui, 95 % des substances qui devaient être éliminées à l'horizon 2010 l'ont déjà été ». Mieux encore, les scientifiques estiment que la couche d'ozone retrouvera vers 2055 son état de 1980.
    Ces derniers jours, vingt ans après la signature de ce traité de Montréal, les représentants de près de 200 pays se sont à nouveau réunis, vendredi soir 22 septembre, à Montréal, dans le but d'éliminer plus vite que prévu les substances qui contribuent à la réduction de la couche d'ozone. Ils prévoient de remplacer les SAO (substances appauvrissant la couche d'ozone) par des substituts moins polluants, tout en tenant des limites de chacun: par exemple, les pays en voie de développement disposeront d'un délai supplémentaire.
    Comme quoi, avec la coopération de chacun et le dialogue, des progrès sont possibles! ne désespérons pas!

  • Arrêtons de stigmatiser

    Dans les médias, on ne cesse pas de stigmatiser telle ou telle autre catégorie de la population. Selon le cas, c'est la faute aux étrangers, aux sans papiers, aux fonctionnaires, aux riches, aux patrons, aux agriculteurs pollueurs, aux grévistes, etc.. La liste pourrait être rallongée à l'infini. C'est toujours la faute aux autres (comme ça, on est coupable de rien). Et les autres en question sont pris comme une catégorie générique, sans tenir compte du fait qu'il s'agit de personnes, souvent très différentes entres elles. Cette stratégie consistant à stigmatiser une catégorie de gens est utilisée par des protagonistes de tous horizons politiques et socio-culturels: qu'ils soient de gauche ou de droite, qu'ils soient ruraux ou urbains, qu'ils travaillent dans le privé ou dans la fonction publique.. La stigmatisation n'est pas l'apanage des uns ou des autres. Et c'est toujours l'autre, différent de nous, qui est dans ses torts!
    Quand commencerons nous à regarder cet autre comme une personne, comme une richesse, comme un don?

  • Sur les tests ADN

    L'assemblée nationale a adopté aujourd'hui un certain nombre de dispositions concernant l'immigration. Parmi celles ci, il faut mentionner l'amendement sur la possibilité de recourir à des tests ADN pour apporter une preuve de filiation dans les cas de regrouppement familial, un amendement adopté par 91 voix contre 45. Beaucoup ont souligné les dangers et le côté non équitable de cette disposition: les tests sont payants alors que les demandeurs sont pauvres (en fait, le tests est remboursé si le visa est accordé), il s'agit d'une pratique très contrôlée pour les personnes résidants en France alors qu'on la demande pour des ressortissants étrangers. J'adhère tout à fait à ces arguments, mais je pense que le danger est plus grave encore, plus profond. En effet, reconnaître une filiation sur la seule base d'une séquence d'ADN revient à réduire le lien familial à une histoire moléculaire. C'est ignorer le lien, bien plus riche et fécond, qui se construit par les moments partagés, par le fait de se voir, de manger à la même table, de discuter, etc.. Et que fait-on des enfants adoptés, qui pourtant se sentent tout aussi "enfants" que les enfants "biologiques"? Ce qui me choque, profondément, c'est d'ignorer la dignité de la personne au point de réduire son identité, son lien filial, à une séquence nucléique. Hier, j'ai été signer une pétition sur internet, en faisant bien sûr attention à ce que le ton employé soit "fraternel".