Ce qui me choque le plus dans cette proposition de travail le dimanche, c'est la réaction de ceux qui se réjouissent de la possibilité d'en profiter pour faire leurs courses. Mais les gens n'ont-ils rien à faire d'autre que de consommer? Ils donnent l'impression de n'avoir pas d'autre idéal. Ont-ils oublié qu'on peut aussi passer son temps en se promenant dans la nature, en lisant, en visitant les malades ou les personnes âgées, en rendant service à une personne démunie, en faisant du bénévolat? La société de consommation prendra-t-elle le devant de la scène, avant la fraternité?
Fraternité - Page 5
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Travailler le dimanche?
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Voyage africain (suite)
Et là, nous retrouvons l'ambiance des grandes villes africaines. Nous sommes au bord de l'océan, le climat ici est difficile à supporter en raison de la moiteur de l'air.. On peut bien sûr se rafraîchir à l'aide des ventilateurs présents dans la maison, mais les coupures de courant sont fréquentes. Les plus riches ont un groupe électrogène, les autres attendent dans cette atmosphère saturée en humidité. Au loin, on entend des coups de tonnerre. Sans doute l'arrivée prochaine de la saison des pluies. Le lendemain, nous nous reposons: ballade en zem, déjeuner dans un restaurant au bord de la plage, courses. Le surlendemain, visite de notre projet au Bénin: un centre de formation pour adultes. Notre interlocuteur, Idrissou, est un jeune béninois, créateur d'une entreprise rentable, qui a tout laissé pour s'occuper d'action humanitaire auprès des siens. En discutant avec lui, je suis une nouvelle fois emmerveillée par ces jeunes africians qui se mettent au service des leurs. Après Iaovi et Alfred, c'est le troisième que nous rencontrons en une semaine. Avec des hommes de cette trempe, il y a beaucoup d'espoir pour ce continent! Mais l'heure avance, il nous faut rejoindre Lomé pour prendre l'avion qui nous ramène en France. Bref voyage, mais que d'enseignements et de souvenirs!
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Voyage africain
C'est le moment de quitter Alledjo pour le Bénin. Une rude journée de transport se prépare: d'abord quinze minutes de piste jusqu'au bitume, là bas nous montons dans le bus grâce auqeul nous parcourons environ 400 km jusqu'à Lomé, capitale du Togo, puis une voiture pour aller jusqu'à la station de taxis pour le Bénin, ensuite un voyage incomfortable (à 4 sur la banquette arrière du véhicule, les 2 autres passagers ne laissant qu'un tiers de la banquette pour les deux européennesque nous sommes, si bien que nous arrivons courbaturées), le passage de la frontière et ensuite l'arrivée de nuit à Cotonou.. Cotonou est une ville incroyable, située entre la mer au sud, un lac au nord, et à l'est et l'ouest les deux villes de Ouida et Porto Nuovo vec lesquelles elle fnira par fusionner. Impossile de circuler en voiture, tellement il y a des bouchons partout. Seule solution: prendre un zem (abréviation de zémidjans), c'est à dire une petite moto comme une 125 par exemple. Il y a en a environ 100 000 qui sillonnent la ville, sans autre plaque d'immatriculation qu'une plaque avec marqué "Dieu te bénisse" ou "Allah est miséricordieux". Cette absence de plaques ouvre l'avenue à toutes les fraudes, car comment repérer la moto qui a commis une infraction? le carburant est souvent frelaté (il a des oléoducs pas loin, de l'autre côté de la frontière avec le Nigéria. Nous trouvons deux chauffeurs de zems, qui n'hésitent pasà nous embarquer en prenant les bagages entre sur leurs bras, tout en conduisant.. Et nous finissons par arriver à bon port chez nos hôtes, deux membres de l'association résidant au Bénin.