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environnement - Page 4

  • C'est la journée du vélo aujourd'hui!

    C'est la journée du vélo aujourd'hui! Une excellente occasion de vivre pour la fraternité!medium_Murg_2_Catherine_06_039.jpg Car non seulement la pratique du vélo est favorable au dialogue et aux échanges (on parle tout de même plus avec les autres cylcistes qu'avec les autres automobilistes quand on est en voiture) mais favorise aussi la fraternité avec les générations futures, en raison de l'absence de pollution de l'air et d'absence d'émission de gaz à effet de serre.. Pour ma part, je l'utilise pour aller au travail quand c'est possible, et aussi en vacances (ci contre une photo prise par mon amie Elise lors de nos vacances l'an dernier). Sans compter sur l'effet bénéfique sur la santé, qui nous donne la pêche pour ensuite vivre pour les autres! Au moins 3 raisons donc d'utiliser son vélo quand on veut vivre pour la fraternité. Mais peut être que vous avez d'autres arguments à dévelopepr!

  • La fraternité chez les arbres

    Ces jours ci, j'ai lu un article intéressant sur la forêt. Chacun sait que certaines forêts peuvent être particulièrement denses, ce qui a comme effet de réduire la luminosité au sol. C'est le cas de certaines forêts primaires, de la jungle tropicale.. Dans ces conditions, comment font les nouveaux arbres pour se développer? On sait en effet le rôle prépondérant de la chlorophylle, qui est synthétisée par la lumière, dans la croissance arborée. Sans lumière, le développeemnt des petits arbes semble donc compromis, et l'avenir de la forêt avec. Or, un phénomène fort intriguant vient d'être découvert dans ces conditions de forte densité: les grands arbres qui dominent la forêt et ont donc un accès aisé à la lumière, fournissent de la nouriture aux plus petits par le biais de leurs racines!! Etonnant, non? Une entraide au sein même du sol ou d la boue!
    Cela prouve une fois de plus que la nature fonctionne mieux avec la solidarité que sans. L'évolution des espèces ne sélectionne pas seulement les plus forts pour éliminer les faibles. En effet, si les petits arbres ne peuvent pas se développer, l'avenir de la forêt serait compromis. Les grands arbres "perdent" donc une partie de leur énergie au bénéfice de la forêt entière. Bel exemple, non?

  • L'inné et l'acquis

    Etant responsable d'un laboratoire de biologie du comportement, je ne peux pas rester muette devant les propos tenus ces derniers jours par Nicolas Sarkozy sur l'inné et l'acquis. D'après lui, il y aurait une pogrammation génétique non seulement de certaines pathologies somatiques comme le cancer mais aussi de certains comportements, comme le suicide ou la pédophilie. La plupart des autres candidats (Buffet, Royal, Bayrou) ont réagi vigoureusement à ces propos. Qu'en est-il? Il faut dire que le débat sur la question n'est pas nouveau et a fait couler beaucoup d'encre entre les partisans du "tout inné" (appelés nativistes, comme par exemple Descartes, Leibnitz, Chomsky, Pinker) et les partisans du tout "acquis" (appelés parfois empiristes, comme John Locke). Actuellement, les biologistes penchent plutôt vers un troisième modèle, appelé "constructiviste" qui postule qu'un sujet est le résultat de l'interaction entre inné et acquis (Piaget, Hebb, Gottlieb, Greenough, Quartz, Varela, Sejnowski, etc). Ces modèles s'intéressent à la façon dont l'environenment interagit avec les facteurs génétiques. D'après ces thérories, un sujet n'est pas le résultat d'un déterminisme génétique car les gènes s'expriment d'une façon différente selon l'environnement auquel le sujet est confronté. Ainsi, le sujet se construit librement, en utilisant à la fois les briques qui viennent de ses gènes, mais aussi celles qui lui viennent de l'environnement. Il est donc bien loin d'être condamné par ses gènes.