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paix - Page 2

  • Concilier défense et soucis humanitaire?

    Peu de médias en ont parlé.. Pourtant, hier, à la Conférence de Dublin, un geste important a été posé en ce qui concerne les armes à sous-munitions (ces armes, aussi appelées armes à dispersion, qui dispersent des sous-munitions explosives sur de vastes territoires, causant énormément de victimes civiles). En effet, lors de la conférence de Dublin, censée proposer un traité visant à suspendre l'utilisation de ces armes, la France annoncé par la voix de son Ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qu'elle allait retirer immédiatement du service opérationnel la roquette M26, une arme qui représente plus de 90 % des stocks français de sous-munitions. Non seulement cette décision est exemplaire en ce qu'elle anticipe d'éventuelles mesures plus contraignantes, mais aussi parce qu'elle indique que l'on peut parfois concilier défense nationale et soucis humanitaire.

  • Un sourire d'encouragement

    Une réunion décisive se tient concernant -entres autres- le service de recherche de 25 personnes que je dirige à l'université. Je n'y suis pas conviée, mais j'apprend que des décisions y ont été envisagées qui ne permettent pas la survie du service. Tout s'écroule, les efforts de bien des années, et aussi le futur de beaucoup de jeunes docotrants qui travaillent à mes côtés. Ces décisions ont été prises en raison du manque de courage d'un collègue, qui a manifestement préféré ne pas affronter la fronde malveillante d'une jeune collègue, plutôt que de défendre la justice et la rigueur éthique. Le surlendemain, je croise ce collègue à une réunion. Je vois qu'il m'évite, regarde parterre, n'ose pas rencontrer mon regard. La honte sans doute. Que faire? Choisir la facilité et l'éviter moi aussi? Lui jeter un regard haineux? Non, telles ne sont pas mes convictions. Je tente de regarder dans sa direction, mais sans parvenir à croiser son regard. J'insiste, finis par lui faire un sourire. La glace est rompue. Ca n'ira pas plus loin ce soir là, mais promouvoir la paix signifiait entammer à nouveau un minimum d'échanges. Bien sûr, les choses ne sont pas terminées et cela ne m'empêchera pas de continuer à me battre pour le service, mais dans un esprit de justice et de dialogue.

  • Susciter la paix

    Vendredi, alors que j'étais tranquillement installée dans mon bureau, j'entends des éclats de voix à l'autre bout du couloir. Je reconnais la voix d'un collègue, et suis attérée de sa violence: "Dégage!" lance-t-il à plusieurs reprises à son interlocuteur. Puis, un silence lourd et pesant s'installe. Je ne sais quoi faire et décide de me renseigner. J'apprends alors que mon collègue s'est emporté contre un doctorant étudiant dans le service de recherche que je dirige à l'université. Si je veux oeuvrer pour la paix et la fraternité, je ne peux rester immobile et, malgré les réserves que m'inspire ce genre de situation (je préfèrerais continuer à travailler tranquillement dans mon bureau, sans me risquer à des explications complexes et à une éventuelle incompréhension), je décide d'aller parler à ce collègue, pour comprendre les raisons qui l'ont poussé si loin, et aussi lui faire connaître ma réprobation. Car, quelqu'en soient les motifs, ce genre de comportement est inadmissible. Après discussion, il admet s'être emporté et regrette sa colère. Je lui exprime alors mon souhait qu'il fasse savoir à l'étudiant qu'il regrette ses paroles et il accepte. Cela me semble en effet nécessaire pour que la sérénité revienne aussi dans le coeur de cet étudinat, qui est très touché de ce qui s'est passé. Je reviens dans mon bureau avec la paix a un peu avancé aujourd'hui dans mon service, ce petit morceau du monde qui m'est confié.