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paix - Page 11

  • Fraternité et politique: les relations internationales

    La politique étrangère ? Les candidats présentent des points de vue assez proches : revoter un nouveau traité européen, renforcement de la coopération européenne, relance de la coopération europe-méditérannée, défense de la francophonie, etc (voir grille). Il y a bien sûr quelques différences, sur certains éléments précis comme l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Consensus quasi général donc. Mais ce qu’il importerait surtout de savoir, c’est la détermination de nos candidats en ce qui concerne la défense de la paix et des droits de l’homme, leur aptitude à prendre des positions courageuses et risquées, à se mouiller si nécessaire. On pense à la Chine, aux dictatures africaines. Du coup, la personnalité des candidats, leurs convictions personnelles quelque soit leur bord, leur aptitude aussi à respecter les engagements déjà pris peut prendre de l’importance. Il ne faut donc pas voter seulement pour des programmes, mais aussi pour les traits de caractère des candidats.

  • Politique et fraternité

    Ces derniers temps, le mot « fraternité occupe une place de choix dans les médias, parfois à la façon d’une incantation. Comme chacun le sait, il s’agit du dernier terme de notre devise républicaine : on le trouve sur le fronton de nos institutions, des écoles et des tribunaux, associé à la « Liberté et à « l’Égalité ». A l’approche des échéances électorales, les candidats n’ont pas manqué de s’en souvenir et le mot est revenu sur le devant de la scène. Mais que faudrait-il faire pour qu’un programme politique soit au service de la fraternité ?
    Il me semble que la fraternité se construit dans trois domaines distincts : la fraternité au sein d’une nation ou d’un pays, la fraternité avec les autres pays et la fraternité avec les générations futures. Le premier domaine concerne le souci des pauvres et des marginaux au sein d’un pays, la nécessité de proposer un emploi et un système de santé efficace à tous, en particulier dans les zones les plus défavorisées comme les banlieues. Le second concerne la solidarité avec les pays en voie de développement, la promotion de la paix dans les instances internationales, le renforcement de la coopération européenne. Le dernier se réfère à l’idée de ne pas laisser aux générations futures des problèmes que notre société d’aujourd’hui aurait produit : on peut évoquer le problème des retraites (ne pas mettre en place une solution pérenne au plus vite met en danger la possibilité de maintenir un système équitable dans le futur) , le problème du déficit de l’état et son corollaire, la dette publique (qui devra être remboursée dans le futur), le souci de l’environnement (ne pas piller des ressources sans en laisser pour les générations futures, réduire la pollution de l’air et de l’eau, diminuer le recours à des énergies fossiles), la nécessité de développer la recherche (seule un pays qui développe sa recherche a de l’avenir) et l’éducation, aussi bien primaire que supérieure.
    Si nous avons fait le choix de développer une société plus fraternelle, cela peut aussi se concrétiser dans le domaine du choix d’un programme politique. Bien souvent, nous faisons des choix en fonction de critères qui sont bien éloignés du choix de la fraternité. Nous pouvons ainsi être amenés à faire des choix en fonction de nos habitudes (je choisis untel car j’ai toujours voté ainsi), de tel point précis sans ce soucier du programme dans son ensemble ou même en fonction de critères qui se situent dans la sphère affective (je ne voterais pas pour X car il m’est antipathique). Faire le choix de la fraternité en politique signifiera alors dresser une liste minutieuse des domaines qui nous semblent importants pour la fraternité, les hiérarchiser, et ensuite étudier attentivement les divers programmes pour vérifier en quoi ils correspondent à ces choix. On peut imaginer le modèle d’une grille, dans laquelle les lignes seraient les points des programmes incontournables pour développer la fraternité, et les colonnes les programmes des différents candidats. Ceux d'entre vous qui le souhaitent, peuvent mettre dans le commentaire des suggestions de "ligne", pendant le week end de Pâques je ferai la grille..

  • Guerre et paix (suite)

    Les données sur lesquelles je me basais dans ma note d'hier sont les données très officielles du Sipri (Sipri Yearbook 2005. Armaments, Disarmament, and International Security, Solna, Suède, 2005). Le Sipri est le Stockholm International Peace Research Institute (www.sipri.org). Il est possible aussi de consulter les donnés du International Crisis Group (ICG, www.crisisgroup.org), celles de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris, www.iris-france.org) et celles du Centre d'études et de recherches internationales (CERI, www.ceri-sciencespo.com). Je précise que je parlais des guerres, et non de la violence ne général. Les analystes pensent que ce phénomène des guerres est en régression depuis la fin de la bipolarité USA/URSS et on ne peut que s'en réjouir. Malheureusement, d'autres formes de violences comme celles liées au terrorisme sont en hausse.. Je suis cependant sûre que ce phénomène baissera à son tour si les relatiosn fraternelles avec les plus démunis augmentent... La fraternité, toujours! Pour l'instant, je vais prendre quelques jours de vacances, histoire de me regonfler d'énergie...pour plus de fraternité justement!