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sarkozy - Page 2

  • Les duels

    En moins d'une semaine, nous avons été les spectateurs de deux duels politiques: Royal-Bayrou d'abord, Royal-Sarkozy ensuite. Personnellement, j'ai été beaucoup plus intéressée par le premier que par le second. Je me suis demandée pourquoi. En réfléchissant, je m'aperçois que cela n'est pas du aux attentes que l'on pourrait avoir sur l'un ou l'autre: mes attentes étaient dans les deux cas une congrontation respectueuse d'idées. Cela est du à l'attitude de l'un envers l'autre: dans le débat Royal-Bayrou, j'ai senti une confrontation d'idées dans le respect des personnes et des différences. Il s'agissait d'un vrai débat, gratuit, constructif, et l'on sent un vrai respect, presque amical, entre les deux protagonistes. Cette attitude de l'un envers l'autree porte à l'attention; du coup on "entend" clairement le débat d'idées. Dans le second cas, les enjeux étaient différents: il y a avait bien sûr un certaine courtoisie entre les protagonistes, mais je sentais clairement que le but pour l'un comme pour l'autre était de "gagner des points" dans l'opinion: du coup, cette absence de gratuité fait que l'on "entend" moins clairement la confrontation d'idée autrement que sous une forme caricaturale.
    Dois je en déduire que seules l'amitié, la gratuité et le respect entre les protagonistes permet un vrai échange d'idée? je serais poussée à répondre oui.

  • Le souci de l'autre en politique

    Installée dans mon bureau, une tasse de café à côté de moi et plein de boulot en perspective. Je reviens de vacances, et il y a 499 mails dans ma boîte aux lettres. Répondre avant demain, car ensuite l'activité harrassante des réunions qui se suivent et ne se ressemblent pas reprend. Répondre à chacun, comme s'il était le seul à m'avoir écrit. J'aimerai prendre mon temps, mais plein de personnes viennent à mon bureau, avec les questions les plus variées (c'est le 1er mai, mais l'activité n'arrête jamais dans un laboratoire de recherche). Le souci de l'autre c'est de recevoir chacun, de l'écouter sans penser au reste, en ne me souciant que de lui.
    Rentrée chez moi. Je repense à la politique. Et si les hommes et les femmes engagés en politique se comportaient ainsi les uns envers les autres? Je pense au débat télévisé de demain entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Si chacun des deux se souciait de l'autre? Et si les deux ensemble se souciaient de fraternité, entre eux et envers les citoyens? C'est un rêve. Martin Luter King a lui aussi fait des rêves. Certains rêves peuvent devenir réalité.

  • Fraternité et politique: promesses ou réalité?

    Il resterait encore beaucoup de sujets à explorer : quelles propositions pour les prisons, les personnes handicapées, les crèches... Tout le monde est plein de bonne volonté et veut faire plein de belles choses. On veut, ce qui est tout de même bizarre, accorder la priorité à tout ! Peut être que l’essentiel serait que les candidats s’engagent sur un pacte très simple qu’ils feraient avec leurs électeurs : celui de tenir les promesses auxquelles ils se sont engagés. Malheureusement, je crains d’emblée qu’il ne soit pas possible de tenir les promesses faites. Il suffit de regarder la première ligne de la grille, sur la dette : quasiment tous les candidats veulent la réduire, et pourtant tous proposent des programmes qui ont un coût aggravant la dette. Bien sûr, on peut toujours compter sur l’argent qui serait généré par la croissance pour régler ce problème délicat. Là aussi, tous les candidats ont fait des prévisions les plus optimistes ! Que faire alors ? Peut être générer dans l’opinion publique un mouvement qui n’aurait pas pour but de promouvoir telle opinion ou telle autre, mais simplement de défendre la valeur de l’engagement en politique. Une vague de citoyens, qui demanderait aux candidats de s’engager sur leurs promesses !