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Fraternité - Page 8

  • Bonne année!

    En cette période, nous recevons des voeux de toutes sortes:  prospérité, santé, succès.. j'en passe, et des meilleures. Ces souhaits sonnent souvent creux, car ils reposent sur l'idée que celui qui les reçoit n'a rien à faire et que le meilleur va lui tomber dessus, directement du ciel! C'est quand même peu vraissemblable, et ne sert à rien. Mais que souhaiter alors? Je préfère une formule du genre: une année pleine de fraternité donnée et reçue. Pourquoi? d'une part, parce qu'ici, on souhaite à l'autre quelque chose qui peut se produire, s'il se met à agir. D'autre part, parce qu'être heureux, n'est-ce pas précisément cela? plutôt donc que de souhaiter du bonheur, je préfère souhaiter ce qui, selon moi, y conduit..

  • Dialogues tous azimuths

    Autour de moi, beaucoup de propos sont noirs, archi-noirs: tout va mal, et ira de plus en plus mal. C'est presque de bon ton que de confirmer le pessimisme ambiant en affichant une mine aussi grise que possible. Mais cela est-il justifié? Dans l'actualité, il y a aussi des signes très positifs. Par exemple, le 1er septembre dernier, la Turquie et l'Arménie, deux pays en froid depuis le génocide arménien, ont rendu public une "feuille de route" sur l'établissement de relations diplomatiques et sur le développement de relations bilatérales. Et l'édition de demain du Journal Le monde annonce à la une que "Les Etats Unis et l'Iran vont amorcer un dialogue". Pourtant, dans les deux cas, la situation semblait bien loin de l'apaisment et d'un dialogue renoué. Alors, n'y aurait-il pas aussi des raisons d'espérer? Est ce vraiment naïf que de refuser la morosité et le péssimisme?  je crois que non, et je suis déterminée à lutter contre cette mode de la noirceur. Non par naïveté. Non par imbécilité. Non pas parce que je voudrais lutter contre les effets de mode, histoire de faire chic. Mais juste parce que je pense que cette noirceur n'est pas justifiée, et que le monde tend vers le dialogue et la paix.

  • Etre fonctionnaire

    Je suis fonctionnaire. Nombreux sont ceux qui penseront que ce n'est guère passionnant. Dans leur tête, le mot renvoie à un personne installée derrière son bureau en regardant sa montre ou alors à celui qui abuse de la situation de stabilité de l'emploi pour n'en faire qu'à sa guise, c'est à dire le moins possible.. Pour ma part, mon travail de fonctionaire me passionne. Pourquoi? Parce que j'y vois une opportunité rêvée de travailler pour le bien commun, c'est à dire pour une société plus juste, solidaire, fraternelle. Quelque soit la nature de la tâche: qu'il soit balayeur ou professeur d'université, guichetier au centre des impôts ou bien gardien d'un Parc national, ministre, médecin dans un hôpital public, il est toujours celui qui est là pour le bien de tous. Et alors tout prend un sens! On me demande d'assister à une réunion ennuyeuse? de remplir des formulaires pour préparer la pandémie de grippe? d'écrire un article scientifique? de préparer un cours? de faire un travail bureaucratique fastidieux? tout cela fait sens, car c'est une occasion d'agir pour le bien commun. Je parle souvent de cette vision du fonctionnaire avec mes collègues, et je dois dire que cette occasion d'échanger indirectement sur les valeurs de fraternité qui sous-tendent ce travail donne toujours lieu à des profonds échanges. La plupart de mes collègues partagent cette vision. C'est beau d'être fonctionnaire donc, les fonctionnaires sont un corps qui agit pour le bien de tous!