Pas évident ça: mesurer le bonheur (cf. commentaire du billet précédent)! Des économistes ont essayé de proposer des indicateurs permettant la mesure non pas du bonheur, mais du bien être. Il y a à ce sujet un article très intéressant et très documenté que l'on peut lire et télécharger sur http://www.telos-eu.com/essais/Fleurbaey_et_Gaulier.pdf.
Pour ma part, je ne suis pas économiste. Et puis, le bonheur est une chose subjective, intime. Il est difficile de quantifier les réalités subjectives autrement qu'en ayant recours à des entités quantifiables qui leur sont corrélées. La question devient alors: quelles indicateurs quantifiables proposer pour évaluer le bonheur?
J'ai souvent constaté que les gens heureux partagent un point commun: la goût du don. On sent en eux une envie de partager, de donner, d'avoir le soucis de l'autre, sans demander ou attendre la réciprocité. Ce goût peut bien sûr se trouver même chez des personnes qui n'ont rien: ni argent, ni beauté, ni santé. Et pour moi, ce goût (facile à mesurer) est la signature du bonheur.

Autre aspect de la fraternité: l'engagement associatif. Je suis engagée dans une petite association humanitaire, Acpahu (si vous voulez plus de détails, allez sur notre site: http://acpahu.site.voila.fr/). Notre action concerne le développement (Acapahu signifie: Action et Partage Humanitaire). Actuellemenent, je m'occupe de la feuille de choux de cette association. Il s'agit d'un petit feuillet, qui est diffusé tous les 2 mois à une centaine d'exemplaires.. Hier, j'ai écrit un article sur les indicateurs de développement, comme l'indice de développement humain (IDH), un indice qui a été proposé par l'ONU et qui intègre non seulement la production économique d'un pas, mais aussi des éléments de son développement comme l'espérance de vie ou la scolarisation.. La rédaction de cet article a été un moment de tristesse et de révolte, car j'ai du constater que certains pays de l'Afrique sub-saharienne ont régressé ces dernières années. L'espérance de vie semble reculer dans certains pays, et pas seulement à cause des situations de guerre ou de conflit. Révolte, mais aussi envie de continuer à agir! Si l'article que j'ai écrit vous intéresse, vous pouvez le consulter sur le lien si après.ac79b.doc

Ce matin, j'étais faire les courses..en essayant d'être fraternelle... Ca donne quoi? D'abord, en pensant aux générations futures, j'essaie de ne pas acheter des produits qui abîment trop la planète: lessives polluantes, aliments ayant nécessité beaucoup d'engrais, etc.. La fraternité consiste dans ce cas à la solidarité avec les générations futures.. Ensuite, en pensant aux petits producteurs dans les pays en voie de développement, j'essaie d'acheter des produits du commerce équitable.. Là, il s'agit de fraternité avec les pays en voie de développement. Finalement, j'essaie aussi de ne pas acheter n'importe quoi, histoire de ne pas entrer dans un consomérisme effréné. Histoire aussi qu'il me reste un peu d'argent pour des gestes de solidarité avec ceux qui m'entourent et avec ceux qui sont plus loin... C'était la séquence "courses fraternelles"