Tout le monde en a entendu parler... La réalité est à présent évidente, et elle a été démontrée scientifiquement : notre planète est en train de se réchauffer, ce qui conduit entres autres à la fonte des glaces, en particulier de la calotte polaire. Conséquence : une hausse du niveau des océans. Il est à présent évident que ce réchauffement est du à l’activité humaine, en particulier de celle des pays industrialisés. La récente conférence de Bali a tenté d’établir un consensus pour essayer d’endiguer autant que possible ce phénomène: en effet, même s’il n’est pas possible d’éviter le réchauffement, on peut tout au moins essayer d’en limiter la portée. Un aspect particulièrement préoccupant est que cette altération du climat aura les conséquences les plus dramatiques sur les pays pauvres. Déjà actuellement, les pays les moins développés souffrent beaucoup plus des tempêtes, inondations et conditions météorologiques extrêmes que les nations industrialisées, selon l'Indice sur les risques climatiques (CRI) présenté par Germanwatch, organisation dédiée à l'environnement et au développement et Munich Reinsurance. Thomas Loster, directeur de la Munich Re Foundation, indique que la population des pays en voie de développement est particulièrement touchée par les catastrophes météorologiques. En effet, des études menées révèlent qu'environ 80 % des victimes sont originaires des pays pauvres. "Les dix catastrophes naturelles qui ont fait le plus de victimes en 2007 se sont produites dans les pays pauvres," a déclaré M. Loster à la conférence de Bali. Par ailleurs, l’élévation du niveau des mers va toucher en particulier des pays parmi les plus pauvres, comme le Bangladesh, suscitant de nombreux déplacements de ces populations très pauvres, à la recherche d’un lieu où vivre. Enfin, le réchauffement climatique va induire de nombreuses sécheresses, en particulier dans des zones comme le Sahel, constituant une menace réelle pour l’agriculture dans ces zones et donc la survie de ces populations.
Ce réchauffement est surtout lié aux émissions des gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone (CO2) , le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et l’ozone (O3) ainsi que la vapeur d’eau. Ils n’ont pas tous le même potentiel de réchauffement (par exemple le méthane a un pouvoir de réchauffement 23 fois supérieur au dioxyde de carbone). Ils proviennent de l’utilisation massive de la combustion fossile (charbon pétrole), la déforestation et le méthane provient des cheptels de bovidés. Nous pouvons donc agir pour le Tiers Monde en faisant des efforts pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre. Personnellement, j’essaie autant que possible d’aller au travail en vélo, de prendre le train plutôt que l’avion, etc.. On peut ainsi faire de l’aide au développement dans chaque geste du quotidien. Peut être une bonne résolution en ce début d’année ?
Développement - Page 6
-
Aider les pays pauvres en roulant à vélo
-
La réforme du FMI
L'un des grands reproches que l'on fait généralement au FMI est que ce fond impose des décisions budgétaires drastiques aux pays les plus pauvres, entraînant parfois des résultats désastreux pour les populations, sans que ces derniers n'aient le droit à la parole. Le projet de Dominique Strauss-Kahn, candidat à la présidence du FMI, de donner une part plus large aux pays pauvres dans le processus de prise de décision du FMI est donc un projet qui devrait permettre d'améliorer ce système de façon notable. En effet, le candidat avance l'idée que certaines décisions nécessiteraient l'approbation d'une majorité des pays membres et souhaite une plus forte représentation des pays pauvres et émergents au sein du personnel du FMI, de sorte qu'il ait une meilleure connaissance des pays qu'il conseille.
Il me semble que cette proposition est pertinente, car je pense que l'aide au développement ne peut être efficace que dans le cadre d'un dialogue respectueux, dans lequel chacune des parties est écoutée et prise en compte. La fraternité suppose toujours la réciprocité dans la prise de décision. Un échange disymétrique, dans lequel l'une des parties impose son point de vue (même si elle estime ce point de vue fondé et orienté sur le bien de l'autre) ne peut être fraternel. -
Ecrire
Autre aspect de la fraternité: l'engagement associatif. Je suis engagée dans une petite association humanitaire, Acpahu (si vous voulez plus de détails, allez sur notre site: http://acpahu.site.voila.fr/). Notre action concerne le développement (Acapahu signifie: Action et Partage Humanitaire). Actuellemenent, je m'occupe de la feuille de choux de cette association. Il s'agit d'un petit feuillet, qui est diffusé tous les 2 mois à une centaine d'exemplaires.. Hier, j'ai écrit un article sur les indicateurs de développement, comme l'indice de développement humain (IDH), un indice qui a été proposé par l'ONU et qui intègre non seulement la production économique d'un pas, mais aussi des éléments de son développement comme l'espérance de vie ou la scolarisation.. La rédaction de cet article a été un moment de tristesse et de révolte, car j'ai du constater que certains pays de l'Afrique sub-saharienne ont régressé ces dernières années. L'espérance de vie semble reculer dans certains pays, et pas seulement à cause des situations de guerre ou de conflit. Révolte, mais aussi envie de continuer à agir! Si l'article que j'ai écrit vous intéresse, vous pouvez le consulter sur le lien si après.ac79b.doc