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Dialogue - Page 5

  • Bioéthique en dialogue

    Rien de plus passionnel que les débats dans le domaine de la bioéthique, lorsque les protagonistes ont des opinions différentes! Un tel est "permissif" et voilà que le clan adverse le traite des pires noms: eugéniste s'il s'agit de diagnostic préimplantatoire, instrumentaliste s'il s'agit de sélectionner un embryon compatible avec les besoins d'un frère ou d'une soeur malade, etc.. Un tel est prudent, et voilà que le clan adverse le traite de rétrograde, de regarder en arrière, etc.. L'anathème est jeté, chacun se basant sur l'idée qu'il possède une vérité universelle et que l'autre est donc dans l'erreur.
    Hier soir, à Tours, nous avons organisé une soirée pour montrer qu'un dialogue vrai est possible, par exemple entre un médecin chef d'un service pratiquant des IVG et une chrétienne pratiquante et engagée. Un dialogue vrai car respectueux, dans le quel chacun refuse le prosélytisme tout en restant lui même, sans renier de ses positions, dans lequel chacun essaie de comprendre les motivations positives, fraternelles, qui justifient la position de l'autre.. Le tout précédé d'une intervention sur les nouvelles avancées dans le domaine de la biologie, associé à l'idée qu'on ne découvre la vérité que dans le dialogue. Et suivi d'une échange construcitf avec l'auditoire, composé de 70 personnes d'horizons divers et variés.
    C'était un moment profondément vrai, profondément juste, qui a démontré qu'un dialogue respectueux et construcitf était positif, y compris sur des domaines très chargés affectivement comme celui de la bioéthique. Une fois de plus, cette certitude: la fraternité est en marche!

  • Conscience en dialogue

    Je reviens d'un congrès de quelques jours en Italie (cf. l'invitation dans la colone de gauche). Il était ouvert à tous et avait pour thème: "Conscience et pauvreté". De quoi s'agissait-il? Quelles ont été les conclusions?
    Nous sommes partis de l'idée qu'il y avait de profondes différences entre les participants. En effet, nous étions environ 200, du monde entier: Brésil, Argentine, Espagne, Autriche, France, Belgique, Croatie, Slovénie, Slovaquie, Italie, etc.. Les situations économiques, les niveaux de vie, l'histoire, les opinions, les croyances des participants étaient fort différentes, d'où l'impérieuse nécessité d'un dialogue. Et de définir une règle du jeu: respecter les idées de chacun, voir une richesse dans l'opinion de l'autre, être prêt à se laisser ébranler, mis en cause, ne pas tenter de convaincre l'autre, rechercher les valeurs communes...
    Ces différences sont apparues alors comme autant d'occasions d'affiner notre conscience personnelle. En effet, c'est notre conscience qui nous pousse à faire des choix dans le domaine de la lutte contre la pauvreté. Ces choix peuvent être radicalement opposés: untel pense qu'il faut accueillir tous les immigrés et tel autre promeut plutôt une aide au développement et une fermeture de frontières, untel estime que la pauvreté doit être éradiquée par la violence et tel autre prône une lutte pacifique, etc.. Que faire alors? Atteindre un consensus? Nous avons penché pour une autre solution: laisser notre conscience individuelle s'enrichir de la conscience de l'autre. Elle est alors ouverte, enrichie, éclairée. Différente peut être. Riche de la conscience de l'autre. Et c'est ainsi que nous pouvons agir, pour un monde plus juste et plus fraternel.
    Une belle expérience, que je souhaite à chacun..

  • S'ouvrir à la conscience de l'autre

    Depuis quelques années déjà, je suis engagée dans un dialogue actif et constructif entre des personnes de différentes convictions. L'idée est de construire des liens fraternels entre des personnes que tout pourrait opposer: la culture, la croyance, le pays.. Pour construire ces liens de confiance, il a d'abord fallu bien se connaître et apprendre à voir le positif dans la position de l'autre, si différent. Apprendre que l'autre, même si son point de vue paraît opposé au mien, se bat aussi pour la fraternité. Essayer aussi de comprendre ce qui alimente la position de l'autre.
    Récemment, nous nous sommes intéressés au rôle de la conscience. En effet, l'envie d'agir pour la fraternité vient de notre conscience. Pourtant, cette même conscience peut pousser des personnes de bonne volonté, agissant pour la fraternité, à des choix différents. Peut être lors que je peux enrichir mon propre point de vue du point de vue qui vient de la conscience de l'autre.
    M'ouvrir à la conscience de l'autre, accepter de me laisser dérouter pour enrichir mon point de vue et progresser dans le travail pour une société plus fraternelle, voilà tout un programme!
    Du 25 au 28 mai, un congrès a lieu dans la banlieue de Rome pour continuer dans cette perspective. Le sujet choisi cette fois ci est la pauvreté: qu'est ce que notre conscience nous pousse à faire pour la pauvreté? Vous pouvez trouver plus de renseignements dans la rubrique "invitation"de ce blog (colonne de gauche, en haut). Vous êtes bien sûr cordialement invités, il suffit de laisser un message et vous aurez plus d'informations..