Toujours sur les germes de fraternité dans les programmes des deux candidats, on peut énumérer les points suivants. Dans le programme de Madame Royal : construction de 120 000 logements sociaux /an, sanctions pour les communes qui ne proposent pas une place d'hébergement d'urgence pour mille habitants, création d'un service public de la caution, extension des prêts à taux zéro, régularisation des sans-papiers à partir de critères de durée de présence en France, de scolarisation des enfants, de l'existence d'un contrat de travail, introduction de l'histoire de l'esclavage dans les programmes scolaires, création de dispensaires dans les zones rurales, rétablissement des moyens de soins pour les étrangers en situation irrégulière, prévention de l’impact des pollutions sur la santé, promotion des médicaments génériques dans les pays en voie de développement, révision de notre politique d’aide au développement en passant à un co-développement, renforcement des coopérations européennes dans les domaines de l'environnement, de la recherche, de l'énergie, lancement d'une initiative européenne pour une conférence de paix et de sécurité au Proche-Orient, mise en place d’un service public de la petite enfance et la scolarisation obligatoire dès 3 ans, développement du maintien à domicile des personnes âgées, place aux personnes handicapées et humanisation de la prison. Dans celui de Monsieur Sarkozy : objectif de zéro SDF dans deux ans, mise en place de la discrimination positive, défense des droits de l’homme, mise en place d’une Union Méditaréenne avec les pays du Sud, favoriser le travail et l’intégration dans l’enseignement supérieur des personnes handicapées, scolarisation de tous les enfants handicapés d'ici cinq ans, placement dans d’autres structures, mieux adaptées, d’un grand nombre de personnes qui n’ont rien à faire en prison, en particulier les personnes qui souffrent de troubles psychiatriques.
Conclusion : si on essaie de ne pas porter d’oeillères, on voit des germes de fraternité chez les deux protagonistes, même si ce n’est pas dans les mêmes proportions. Etre fraternel avec les candidats porte aussi à cela : voir des germes positifs partout ! Bon vote demain !
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Germes de fraternité en politique
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Germes de fraternité dans les programmes politiques?
Dans les programmes de Madame Royal et celui de Monsieur Sarkozy, quels sont les germes de fraternité les plus évidents? Pour répondre à cette question, il faut regarder notre grille de lecture ligne par ligne sans a priori et en essayant de penser que les deux candidats ont le souci de la fraternité. Nous allons commencer par la fraternité avec les générations futures (dette, éducation, environnement, retraites, recherche), on peut constater : a) que pour ce qui concerne la dette, les deux programmes sont identiques car ils aggravent la dette dans les deux cas b) en ce qui concerne la recherche et l’environnement, le programme de Madame Royal semble clairement plus préoccupé par cette question c) en ce qui concerne la retraite, les deux programmes semblent insuffisants et peu soucieux de cette question d) en ce qui concerne l’éducation, les deux programmes contiennent des germes de fraternité. Par exemple, les deux veulent réduire les effectifs des classes dans les zones difficiles. Monsieur Sarkozy veut augmenter les bourses, Madame Royal le soutien scolaire. Donc, des germes de fraternité dans les deux programmes, mais un souci plus grand de la fraternité avec les générations futures chez Madame Royal
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Les duels
En moins d'une semaine, nous avons été les spectateurs de deux duels politiques: Royal-Bayrou d'abord, Royal-Sarkozy ensuite. Personnellement, j'ai été beaucoup plus intéressée par le premier que par le second. Je me suis demandée pourquoi. En réfléchissant, je m'aperçois que cela n'est pas du aux attentes que l'on pourrait avoir sur l'un ou l'autre: mes attentes étaient dans les deux cas une congrontation respectueuse d'idées. Cela est du à l'attitude de l'un envers l'autre: dans le débat Royal-Bayrou, j'ai senti une confrontation d'idées dans le respect des personnes et des différences. Il s'agissait d'un vrai débat, gratuit, constructif, et l'on sent un vrai respect, presque amical, entre les deux protagonistes. Cette attitude de l'un envers l'autree porte à l'attention; du coup on "entend" clairement le débat d'idées. Dans le second cas, les enjeux étaient différents: il y a avait bien sûr un certaine courtoisie entre les protagonistes, mais je sentais clairement que le but pour l'un comme pour l'autre était de "gagner des points" dans l'opinion: du coup, cette absence de gratuité fait que l'on "entend" moins clairement la confrontation d'idée autrement que sous une forme caricaturale.
Dois je en déduire que seules l'amitié, la gratuité et le respect entre les protagonistes permet un vrai échange d'idée? je serais poussée à répondre oui.