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solidarité - Page 12

  • Rugby, métissage culturel et fraternité

    D'où vient l'engouement actuel pour le rugby? Bien sûr, cet enthousisame aussi populaire que soudain peut trouver ses racines dans le fait que la compétition se déroule en France et est donc très médiatisée. Mais je crois qu'il n'y a pas que cela, et que cet passion peut aussi être liée au fait que le grand public reconnait dans ce sport des valeurs de fraternité, d'ouverture, de dialogue, de métissage culturel.. Par exemple, la notion de solidarité est une clef de la réussite d'une équipe, qui est constamment soulignée. On peut noter aussi que ce sport ne connaît pas le phénomène du hooliganisme présent dans d'autres pratiques sportives. Enfin, ce sport se distingue par la présence de rituels identifiant clairement une équipe: tout le monde a été impressioné des fameux kakas des All Blacks, différents des hakas des joueurs de Samoa ou de Tonga. On comprend, en voyant ces danses, que le métissage est une richesse, bien plus que l'uniformité ou la standardisation des pratiques que l'on observe dans d'autres sports.
    Métissage, respect de l'autre, non violence, solidarité: et si l'attrait du grand public pour ce sport venait de là? et si c'était le fait d'identifier dans ce sport des valeurs articulées à la notion de fraternité qui déclenchait cet engouement?

  • La réforme du FMI

    L'un des grands reproches que l'on fait généralement au FMI est que ce fond impose des décisions budgétaires drastiques aux pays les plus pauvres, entraînant parfois des résultats désastreux pour les populations, sans que ces derniers n'aient le droit à la parole. Le projet de Dominique Strauss-Kahn, candidat à la présidence du FMI, de donner une part plus large aux pays pauvres dans le processus de prise de décision du FMI est donc un projet qui devrait permettre d'améliorer ce système de façon notable. En effet, le candidat avance l'idée que certaines décisions nécessiteraient l'approbation d'une majorité des pays membres et souhaite une plus forte représentation des pays pauvres et émergents au sein du personnel du FMI, de sorte qu'il ait une meilleure connaissance des pays qu'il conseille.
    Il me semble que cette proposition est pertinente, car je pense que l'aide au développement ne peut être efficace que dans le cadre d'un dialogue respectueux, dans lequel chacune des parties est écoutée et prise en compte. La fraternité suppose toujours la réciprocité dans la prise de décision. Un échange disymétrique, dans lequel l'une des parties impose son point de vue (même si elle estime ce point de vue fondé et orienté sur le bien de l'autre) ne peut être fraternel.

  • Lectures autour du don

    Ce matin, pour démarrer ma journée, je lisais un texte de Chiara Lubich. Elle parlait de la différence entre le bien être et le bonheur. J'y réfléchissais, en me disant que c'était profondément vrai, et que peut être le bonheur était même dans ce qui peut sembler le contraire du bien être, à savoir le "don".
    Ce soir, pour conclure ma journée, je parcours le journal "Le Monde". J'y apprend qu'aujourd'hui Bill Clinton publie simultanément dans plusieurs pays son dernier livre intitulé: "Donner : comment chacun de nous peut changer le monde" (paru chez Odile Jacob, 300 pages, 21,50 euros). Dans un article paru dans le même journal, l'auteur déclare "J'ai fait de mon mieux dans ce livre pour démontrer que toutes sortes de dons peuvent produire un changement positif en profondeur, que chacun a un don précieux à faire et que d'innombrables individus et associations ont besoin d'aide. Bien entendu, chacun doit décider ce qu'il se sent moralement tenu de faire et ce qui le rendra heureux. Toutes les religions évoquent l'obligation que nous avons de nous aider les uns les autres." ou "Qui est le plus heureux ? Celui qui unit ou celui qui divise ? Celui qui construit ou celui qui détruit ? Celui qui donne ou celui qui prend ? Je crois que vous connaissez la réponse. Que ce soit au bout de la rue ou de l'autre côté de l'océan, le monde a besoin de vous. Donnez."
    Quelles convergences, n'est ce pas? et comme je suis d'accord avec cette idée que le bonheur est dans le don!