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Se soucier de l'autre - Page 11

  • Porter les projets de l'autre

    Soutenir les projets des autres, se réjouir de leurs idées.. Un des moyens de faire avancer la fraternité est me semble-t-il de soutenir les projets positifs de ceux qui nous entourent.. Un tel rêve de monter un club de foot? donnons lui un coup de main. Tel autre veut s'engager pour l'écologie? encourageons le, donnons lui des conseils ou mettons concrètement la main à la pâte..
    Personnellement, je dirige un laboratoire de recherche. Je suis entourée de jeunes doctorants. La tentation est grande d'imposer ses idées, de faire avancer son propre travail, d'utiliser les autres pour faire progresser ses recherches, etc. Je fais cependant un autre choix que ceux là: celui de soutenir les projets de mes étudiants, en mettant à leur disposition mon expérience en terme de recherche de financements, de connaissance des réglementations, de connaissance de la bibiograhie et des techniques, d'infrastructures. Voilà pourquoi ce soir je suis en train de terminer ce soir la rédaction d'un projet de demande de financement urgent qui pemettra de mener à bien le travail original mais coûteux de l'un de mes étudiants.
    Encore une bonne occasion d'être heureuse!

  • Fraternité en voyage

    C'était dans le train, hier soir.. Je vois une dame avec deux énormes valises, sur le quai. Elle arrive à peine à avancer. Le train arrive. Elle essaie de hisser l'un des bagages, sans y parvenir.. L'indifférence est générale, chacun dans son coin pense à monter dans son wagon, sans ce soucier de quiconque. Je me précipite, propose mon aide. Déjà, le chef de gare siffle. Le train va s'ébranler. Je risque de ne pas arriver à monter moi même, mais n'est ce pas cela, la fraternité? se soucier des autres, sans se préoccuper de soi même? Mon bagage est toujours sur le quai quand le train s'apprête à démarrer. De justesse, je me hisse à mon tour. Plus tard, dans la nuit, je trouverai d'autres occasiosn encore de vivre cette fraternité dans le train. Et je m'assoupirai, heureuse.
    Je crois que la seule façon de lutter contre toute cette violence est dans ces gestes simples, humains, quotidiens. Peut être qu'il sera difficile d'érradiquer ainsi les conflits entre états, mais au moins on pourra lutter contre toute cette haine et cette indifférence quotidienne... Et transformer petit à petit le monde autour de nous.

  • Mesurer le bonheur

    Pas évident ça: mesurer le bonheur (cf. commentaire du billet précédent)! Des économistes ont essayé de proposer des indicateurs permettant la mesure non pas du bonheur, mais du bien être. Il y a à ce sujet un article très intéressant et très documenté que l'on peut lire et télécharger sur http://www.telos-eu.com/essais/Fleurbaey_et_Gaulier.pdf.
    Pour ma part, je ne suis pas économiste. Et puis, le bonheur est une chose subjective, intime. Il est difficile de quantifier les réalités subjectives autrement qu'en ayant recours à des entités quantifiables qui leur sont corrélées. La question devient alors: quelles indicateurs quantifiables proposer pour évaluer le bonheur?
    J'ai souvent constaté que les gens heureux partagent un point commun: la goût du don. On sent en eux une envie de partager, de donner, d'avoir le soucis de l'autre, sans demander ou attendre la réciprocité. Ce goût peut bien sûr se trouver même chez des personnes qui n'ont rien: ni argent, ni beauté, ni santé. Et pour moi, ce goût (facile à mesurer) est la signature du bonheur.