Hier, c'était la journée du don d'organes. C'est un beau geste: une personne accepte, si elle décède alors que ces organes sont fonctionnels (rein, foie, etc), de les donner pour permettre à d'autres de vivre! Quel bel exemple de fraternité: la mort transformée en vie pour d'autres.. (car une seule personne donnant plusieurs organes peut sauver plusieurs vies). Et cela gratuitement!
Personnellement, je suis pour une développer, d'une manière plus générale, une culture du don: on peut donner ses organes, sa moelle, son sang.. Je suis en effet donneur de moelle osseuse et de produits sanguins. Une petite obole pour permettre la vie des autres. C'est facile, cela ne prend pas beaucoip de temps, et c'est tellement utile. Et il y a tant d'autres choses encore que l'on peut offrir: de l'argent pour des actes de solidarité, son temps, un sourire, une signature pour lutter contre la torture ou favoriser la paix (je pense par exemple au Darfour), un coup de main, que sais encore..
Faisons la promotion d'une culture du don, et la fraternité avancera à grand pas!
Fraternité - Page 37
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Pour une culture du don
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Dialogue sur le Sahara Occidental
Cela fait plus de 30 ans que ce conflit est engagé.. En effet, le conflit du Sahara occidental a commencé avec l'annexion en 1975 par le Maroc de ce territoire riche en phosphates, suivi par le déclenchement par le Polisario d'une guérilla indépendantiste suspendue depuis un cessez-le-feu intervenu en 1991 sous les auspices de l'Onu. Cependant, cette trève n'a jamais abouti, jusqu'à présent, à un réglement de ce conflit, qui est devenu le plus ancien d'Afrique.
A présent, de nouvelles discussions vont s'engager, toujours sous l'égide des Nations Unies, autour d'une solution permettant l'autodétermination du peuple sahraoui.
Espérons que chacun saura s'effacer, mettre ses intérêts au second plan, pour faire avancer la Paix. Mais rien que l'idée que chacun des protagonistes accepte de se mettre autour d'une table, en toute bonne foi, en état prêt à renoncer à certaines de ses prétentions pour le bien commun, est déjà un signe que la fraternité est en marche. -
Qu'est ce qu'aimer?
Qu'est ce qu'aimer l'autre? Pour moi, plus qu'un sentiment qui nous piègerait et ferait de nous des marrionnettes, aimer est une action. Nous ne sommes donc pas des jouets d'affects que nous ne contrôlerions pas, mais des sujets acteurs.
Et cela s'applique au sentiment amoureux aussi bien qu'à l'amitié, à l'amour filial ou maternel, au sentiment fraternel qui naît de l'empathie.
Et de quelle action s'agit-il? de quelque chose de très simple: être avec l'autre, entrer dans son monde à lui, faire ce qui lui fait plaisir à lui, dans les petites choses. Regarder une émission de télévision avec la personne qui est heureuse si nous sommes ainsi à côté d'elle (et Dieu sait que je n'aime pas du tout la télé), aller à telle compétition d'athlétisme si c'est ce qui plaît, aller faire des courses (un autre truc que je déteste), jouer à cache-cache avec un enfant, écouter celui qui veut parler.. Toutes ces activités, dans leur diversité, ne visent qu'une chose: être avec l'autre. Oh, il ne s'agit pas de dévouement (l'autre le sentirait et en serait malheureux), car on est largement gagnant dans cette entreprise: on récolte tellement la joie de l'autre!
La vie devient alors passionnante, passionante des passions de l'autre!