Soutenir les projets des autres, se réjouir de leurs idées.. Un des moyens de faire avancer la fraternité est me semble-t-il de soutenir les projets positifs de ceux qui nous entourent.. Un tel rêve de monter un club de foot? donnons lui un coup de main. Tel autre veut s'engager pour l'écologie? encourageons le, donnons lui des conseils ou mettons concrètement la main à la pâte..
Personnellement, je dirige un laboratoire de recherche. Je suis entourée de jeunes doctorants. La tentation est grande d'imposer ses idées, de faire avancer son propre travail, d'utiliser les autres pour faire progresser ses recherches, etc. Je fais cependant un autre choix que ceux là: celui de soutenir les projets de mes étudiants, en mettant à leur disposition mon expérience en terme de recherche de financements, de connaissance des réglementations, de connaissance de la bibiograhie et des techniques, d'infrastructures. Voilà pourquoi ce soir je suis en train de terminer ce soir la rédaction d'un projet de demande de financement urgent qui pemettra de mener à bien le travail original mais coûteux de l'un de mes étudiants.
Encore une bonne occasion d'être heureuse!
Fraternité - Page 51
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Porter les projets de l'autre
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Fraternité en voyage
C'était dans le train, hier soir.. Je vois une dame avec deux énormes valises, sur le quai. Elle arrive à peine à avancer. Le train arrive. Elle essaie de hisser l'un des bagages, sans y parvenir.. L'indifférence est générale, chacun dans son coin pense à monter dans son wagon, sans ce soucier de quiconque. Je me précipite, propose mon aide. Déjà, le chef de gare siffle. Le train va s'ébranler. Je risque de ne pas arriver à monter moi même, mais n'est ce pas cela, la fraternité? se soucier des autres, sans se préoccuper de soi même? Mon bagage est toujours sur le quai quand le train s'apprête à démarrer. De justesse, je me hisse à mon tour. Plus tard, dans la nuit, je trouverai d'autres occasiosn encore de vivre cette fraternité dans le train. Et je m'assoupirai, heureuse.
Je crois que la seule façon de lutter contre toute cette violence est dans ces gestes simples, humains, quotidiens. Peut être qu'il sera difficile d'érradiquer ainsi les conflits entre états, mais au moins on pourra lutter contre toute cette haine et cette indifférence quotidienne... Et transformer petit à petit le monde autour de nous. -
Guerre et paix (suite)
Les données sur lesquelles je me basais dans ma note d'hier sont les données très officielles du Sipri (Sipri Yearbook 2005. Armaments, Disarmament, and International Security, Solna, Suède, 2005). Le Sipri est le Stockholm International Peace Research Institute (www.sipri.org). Il est possible aussi de consulter les donnés du International Crisis Group (ICG, www.crisisgroup.org), celles de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris, www.iris-france.org) et celles du Centre d'études et de recherches internationales (CERI, www.ceri-sciencespo.com). Je précise que je parlais des guerres, et non de la violence ne général. Les analystes pensent que ce phénomène des guerres est en régression depuis la fin de la bipolarité USA/URSS et on ne peut que s'en réjouir. Malheureusement, d'autres formes de violences comme celles liées au terrorisme sont en hausse.. Je suis cependant sûre que ce phénomène baissera à son tour si les relatiosn fraternelles avec les plus démunis augmentent... La fraternité, toujours! Pour l'instant, je vais prendre quelques jours de vacances, histoire de me regonfler d'énergie...pour plus de fraternité justement!