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dialogue - Page 8

  • A bas les préjugés

    On voudrait les chasser, et hop! ils reviennent au triple galop, ces sacrés préjugés! on se dit qu'il faut voir l'autre avec un regard neuf chaque jour. Et on sent que c'est une tâche à recommencer, encore et encore. Je m'en suis bien aperçue dans le bus ce dimanche. J'étais tranquillement assisse. Devant moi, trois jeunes, avec un look "branché": jean avec une taille tellement basse que le niveau de la ceinture est situé dans la haut des cuisses, vêtements déchirés avec art, casquette à l'envers, échanges incompréhensibles entre eux. Une vieille dame entre à la station suivante. Avant même que je n'ai le temps de faire un geste, c'est bien l'un des ces jeunes qui se lève pour céder sa place. Et à la station suivante, même manège. A la fin du trajet, les 3 jeunes étaient debout, et une rare connivence unissait les gens de ce secteur du bus. L'essentiel qui rapproche les gens, c'est bien leur souci de l'autre, et non l'apparence, ou l'appartenance à tel groupe ou à tel autre.

  • Le trou d'ozone diminue plus vite que prévu, grâce aux efforts de tous

    Il y a 20 ans, la situation était alarmante: tout le monde parlait du "trou dans la couche d'ozone". Les représentants de 191 pays du monde se sont alors réunis sous l'égide des Natiosn Unies à Montréal, en 1987, pour se mettre d'accord sur un programme visant à éradiquer les causes de ce phénomène, à savoir les CFC. Les CFC sont des gaz chlorés longtemps utilisés dans les réfrigérateurs et les aérosols. Ils ont alors été remplacé par des substituts moins nocifs, les HCFC. Depuis, le trou dans la couche d'ozone s'est réduit de 0,3 % par an et Sylvie Lemmet, directrice de la division technologie, industrie et économie du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) pense que "aujourd'hui, 95 % des substances qui devaient être éliminées à l'horizon 2010 l'ont déjà été ». Mieux encore, les scientifiques estiment que la couche d'ozone retrouvera vers 2055 son état de 1980.
    Ces derniers jours, vingt ans après la signature de ce traité de Montréal, les représentants de près de 200 pays se sont à nouveau réunis, vendredi soir 22 septembre, à Montréal, dans le but d'éliminer plus vite que prévu les substances qui contribuent à la réduction de la couche d'ozone. Ils prévoient de remplacer les SAO (substances appauvrissant la couche d'ozone) par des substituts moins polluants, tout en tenant des limites de chacun: par exemple, les pays en voie de développement disposeront d'un délai supplémentaire.
    Comme quoi, avec la coopération de chacun et le dialogue, des progrès sont possibles! ne désespérons pas!

  • Arrêtons de stigmatiser

    Dans les médias, on ne cesse pas de stigmatiser telle ou telle autre catégorie de la population. Selon le cas, c'est la faute aux étrangers, aux sans papiers, aux fonctionnaires, aux riches, aux patrons, aux agriculteurs pollueurs, aux grévistes, etc.. La liste pourrait être rallongée à l'infini. C'est toujours la faute aux autres (comme ça, on est coupable de rien). Et les autres en question sont pris comme une catégorie générique, sans tenir compte du fait qu'il s'agit de personnes, souvent très différentes entres elles. Cette stratégie consistant à stigmatiser une catégorie de gens est utilisée par des protagonistes de tous horizons politiques et socio-culturels: qu'ils soient de gauche ou de droite, qu'ils soient ruraux ou urbains, qu'ils travaillent dans le privé ou dans la fonction publique.. La stigmatisation n'est pas l'apanage des uns ou des autres. Et c'est toujours l'autre, différent de nous, qui est dans ses torts!
    Quand commencerons nous à regarder cet autre comme une personne, comme une richesse, comme un don?